Hala Jaballah appelle à des élections équitables et transparentes
La députée Héla Jaballah, présidente de la Commission des droits et des libertés à l'Assemblée des représentants du peuple (ARP), a affirmé dans Midi Show de ce vendredi, que la déclaration qu'elle a faite avec le rapporteur Mohamed El Ali n'engage pas les autres membres de la commission, après avoir clarifié un malentendu auprès d'eux.
Dans leur déclaration commune du 1er août 2024, Jaballah et El Ali avaient appelé toutes les instances concernées à vérifier et à lever les restrictions sur certains candidats à l'élection présidentielle, à accélérer la délivrance des documents nécessaires et à garantir la liberté d'organisation des campagnes électorales, afin de préserver l'intégrité du processus électoral.
Aussi Jaballah a-t-elle exprimé, sur les ondes de Mosaïque FM, ses inquiétudes quant aux restrictions affectant certains candidats, telle que l'obtention du bulletin N°3, soulignant la nécessité de maintenir une atmosphère démocratique et respectueuse, pendant le processus électoral.
Elle a expliqué que la commission n'avait pas pu organiser de séances d'audition faute de temps, mais avait mené des consultations et reçu des assurances pour des conditions équitables.
Concernant le report de l'examen du décret n°54, Jaballah a jugé ce retard injustifié, affirmant que la révision était nécessaire pour se conformer aux normes internationales, dont la Convention de Budapest. Elle a, également, critiqué l'article 24 du décret pour ses accusations imprécises et son potentiel d'abus, affirmant que malgré les diffamations dont elle a fait l'objet, elle a choisi de ne pas porter plainte, en raison de son opposition à ce décret.